I. Les risques
La sécurité des personnes est un droit fondamental inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (art. 2). Au collège, l'équipe éducative, en particulier le principal, est responsable des élèves durant le temps scolaire. Elle doit les protéger contre tous les risques possibles.
On pense en premier lieu aux violences entre élèves, qu'elles soient physiques (racket, jeux dangereux comme le « jeu du foulard » ou « Blackout Challenge ») ou morales (racisme, antisémitisme, homophobie, moqueries, isolement). Le harcèlement scolaire est une forme de violence répétée entre élèves, verbale, physique ou sociale. Il peut se produire au collège ou en ligne (cyberharcèlement). Les conséquences sont graves : isolement, perte de confiance, troubles psychologiques.
Il existe aussi des risques d'accidents ou de sinistres touchant le bâtiment : incendies, fuites de gaz, dégâts des eaux, etc.
Ces risques sont pris au sérieux, car :
On pense en premier lieu aux violences entre élèves, qu'elles soient physiques (racket, jeux dangereux comme le « jeu du foulard » ou « Blackout Challenge ») ou morales (racisme, antisémitisme, homophobie, moqueries, isolement). Le harcèlement scolaire est une forme de violence répétée entre élèves, verbale, physique ou sociale. Il peut se produire au collège ou en ligne (cyberharcèlement). Les conséquences sont graves : isolement, perte de confiance, troubles psychologiques.
Il existe aussi des risques d'accidents ou de sinistres touchant le bâtiment : incendies, fuites de gaz, dégâts des eaux, etc.
Ces risques sont pris au sérieux, car :
• le collège accueille un large public ;
• les activités peuvent être potentiellement dangereuses (manipulation de produits dangereux en physique-chimie, blessures physiques en E.P.S., etc.) ;
• l'intrusion de personnes malfaisantes au sein de l'établissement est un risque important.
II. La sécurité au quotidien
Le règlement intérieur du collège rappelle les règles pour garantir la sécurité :
• interdiction de toute violence ;
• interdiction de l'introduction d'objets dangereux ;
• respect des consignes de sécurité.
La surveillance par les professeurs et la vie scolaire prévient les actes violents. L'équipe médico-sociale (infirmière, assistante sociale, psychologue scolaire) écoute et aide les élèves en souffrance. La prévention passe aussi par le dialogue et les sanctions en cas de non-respect des règles.
Il est essentiel de briser la loi du silence : les victimes ou les témoins doivent parler, même si les faits ont eu lieu en dehors du collège. Certains collèges travaillent en lien avec la police et la justice. Les établissements sensibles peuvent avoir un correspondant sécurité-école, c'est-à-dire un policier ou un gendarme référent.
Les consignes quotidiennes sont précises : circulation encadrée, regroupement des élèves, accompagnement obligatoire en cas de sortie pendant les cours, etc. Ces contraintes sont là pour protéger les élèves. Les exercices (plan particulier de mise en sûreté en cas de risque majeur naturel, industriel ou d'intrusion dans l'établissement ; exercice incendie) doivent permettre à chacun de connaître les gestes essentiels en cas d'événement grave.
Il est essentiel de briser la loi du silence : les victimes ou les témoins doivent parler, même si les faits ont eu lieu en dehors du collège. Certains collèges travaillent en lien avec la police et la justice. Les établissements sensibles peuvent avoir un correspondant sécurité-école, c'est-à-dire un policier ou un gendarme référent.
Les consignes quotidiennes sont précises : circulation encadrée, regroupement des élèves, accompagnement obligatoire en cas de sortie pendant les cours, etc. Ces contraintes sont là pour protéger les élèves. Les exercices (plan particulier de mise en sûreté en cas de risque majeur naturel, industriel ou d'intrusion dans l'établissement ; exercice incendie) doivent permettre à chacun de connaître les gestes essentiels en cas d'événement grave.
III. Les situations d'urgence
Une situation d'urgence demande une réaction immédiate :
• en cas de blessure ou de malaise, l'élève est pris en charge sans délai ;
• en cas d'évacuation, chacun doit connaître précisément les gestes à suivre.
Des exercices d'évacuation sont organisés régulièrement au fil de l'année. Des dispositifs techniques (alarmes, portes coupe-feu, extincteurs, etc.) complètent le dispositif. Il est interdit de les dégrader ou de les utiliser sans motif : cela met tout le monde en danger.
IV. Le harcèlement : un risque majeur
Pour le prévenir et le traiter, l'Éducation nationale a mis en place le programme Phare. Il vise à éduquer les élèves, former les adultes, organiser des temps de sensibilisation, créer des groupes de parole et encourager le signalement de situations de harcèlement.Chaque élève peut aussi contacter le 3020 en cas de harcèlement scolaire ou le 3018 pour le cyberharcèlement, deux numéros nationaux gratuits, anonymes et confidentiels.
À retenir :
1. La sécurité au collège est un droit fondamental.
2. Elle vise à réduire les risques de violences, d'accidents.
3. La prévention du harcèlement repose sur l'écoute, la formation et le programme Phare.
Définitions importantes :
• Sécurité : absence ou réduction d'un risque ou d'un danger.
• Prévention : ensemble des mesures et actions visant à réduire le danger ou à empêcher un accident.
• Harcèlement : ensemble d'attaques répétées (insultes, violences, exclusions) qui visent une personne pour la blesser ou l'humilier.
Exercice n°1
En cas de cyberharcèlement, quels numéros peut-on appeler ?
Cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s).
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Exercice n°2
Qui est principalement responsable de la sécurité des élèves au collège ?
Cochez la bonne réponse.
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Exercice n°3
Pourquoi certaines consignes comme le regroupement des élèves ou l'interdiction de stationner dans les couloirs existent-elles ?
Cochez la bonne réponse.
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Exercice n°4
Que met en place le programme Phare ?
Cochez la bonne réponse.
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Exercice n°5
Que signifie le sigle PPMS ?
Cochez la bonne réponse.
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