L'action de l'homme sur le cycle de l'eau

Le barrage de Roselend (Savoie) : une construction de l'homme qui modifie le cours des rivières.
L'action de l'homme sur le cycle de l'eau© Inra / Gérard BALVAY
L'action de l'homme sur le cycle de l'eau
Depuis qu'elle est apparue sur Terre, il y a quelque 4 milliards d'années, la quantité d'eau n'a pas changé. C'est en effet toujours la même eau qui se transforme et circule en permanence entre les différents réservoirs de notre planète : on parle du cycle de l'eau. C'est ainsi que l'eau des précipitations (pluie, neige, grêle) alimente les petits ruisseaux qui grossissent en rivières, qui elles-mêmes se jettent dans les fleuves. Elle s'infiltre également dans le sol lorsque les roches sont suffisamment perméables, alimentant les nappes d'eau souterraines (ou nappes phréatiques). Une fois dans le sol, l'eau à l'état liquide est puisée par les racines des végétaux. Elle circule dans la plante et est rejetée par les feuilles sous forme de vapeur d'eau : c'est l'évapotranspiration. Les eaux de surface (ruisseaux et rivières) et les eaux profondes des nappes finissent par retourner dans les océans ou les mers. L'eau des lacs, des mers et des océans s'évapore et se condense en formant des nuages. Le cycle peut alors recommencer.
Par ses activités et ses actions, l'homme modifie la circulation naturelle de l'eau. Les revêtements imperméables perturbent, par exemple, l'écoulement des eaux superficielles tandis que les digues ou les barrages modifient le cours des rivières. Certaines utilisations peuvent même conduire à l'épuisement des ressources en eaux non renouvelables (à l'échelle humaine), comme celles des nappes souterraines.