L'idéologie de la supériorité raciale

« La société sans classes des marxistes est une folie. L'ordre implique toujours une hiérarchie. Mais la conception démocratique d'une hiérarchie basée sur l'argent n'est pas une moindre folie. Une véritable domination ne peut naître des bénéfices hasardeux réalisés par la spéculation des gens d'affaires. Le secret de notre succès est précisément d'avoir rétabli au centre de la lutte politique, la loi vitale de la véritable domination. La véritable domination ne peut naître que là où se trouve la véritable soumission. Il ne s'agit point de supprimer l'inégalité parmi les hommes, mais au contraire de l'amplifier et d'en faire une loi protégée par des barrières infranchissables comme dans les grandes civilisations des temps antiques. Il ne peut y avoir de droit égal pour tous. Nous aurons le courage de faire de ceci non seulement la maxime de notre conduite, mais encore de nous y conformer. C'est pourquoi je ne reconnaîtrai jamais aux autres nations le même droit qu'à la nation allemande. Notre mission est de subjuguer les autres peuples. Le peuple allemand est appelé à donner au monde la nouvelle classe de ses maîtres. »
Hermann Rauschning, Hitler m'a dit, 1939

Durant l'été 1932, Hitler confie ses ambitions à un petit cercle de dirigeants du parti nazi. Parmi eux, Hermann Rauschning, qui prend ensuite très rapidement ses distances et quitte l'Allemagne en 1935. En 1939, il publie, en Suisse, son ouvrage Hitler m'a dit, témoignage capital dans lequel il relate les projets expansionnistes du dictateur. Faisant entendre la voix d'Hilter, il expose notamment l'un des thèmes fondamentaux de l'idéologie nazie : l'Allemagne a vocation à soumettre les autres peuples au nom de la supériorité de la race aryenne.
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