Emmanuel Macron, discours de campagne, Paris, le 10 décembre 2016, « Parce que c'est notre projet ! »

Le contexte
C'est la course à la présidentielle de 2017 et Emmanuel Macron fait son grand meeting. Il vient de parler pendant plus d'une heure et demie et, étrangement, il se met à hurler. Comment comprendre cette attitude ? Est-il enthousiaste ? Est-il épuisé ? Comme un athlète en bout de course donnant tout pour les derniers mètres, il lâche tout son souffle.
Emmanuel Macron, discours de campagne, Paris, le 10 décembre 2016, « Parce que c'est notre projet ! » - illustration 1
Un ton de voix guère maîtrisé
Malheureusement, lors d'une prise de parole, ce n'est pas le plus judicieux étant donné qu'il se voit obligé de forcer sur ses cordes vocales et, comme il sent que sa voix le trahit, il tente, dans un dernier effort, de compenser avec son corps.
Là se trouve l'écueil, car l'effet produit est à l'opposé de la volonté du candidat : il provoque le rire, paressant possédé par l'idée d'un triomphe commun.
Le cri est inadapté à la situation tout autant que la gestuelle qui, dans cette dislocation, prend des allures comiques. Résultat : c'est la seule chose que les médias retiennent du discours fleuve, l'image d'un candidat qui ne contrôle pas sa voix.
À toi de jouer !
Le son de la voix doit toujours être adapté à son auditoire. Crier irrite un jury, tandis que chuchoter ne parviendra pas à capter son attention et le fatiguera vite. Prends conscience de cet élément important et varie les situations de prise de parole.
Emmanuel Macron, discours de campagne, Paris, le 10 décembre 2016, « Parce que c'est notre projet ! » - illustration 2
Source : Shutterstock/© Master1305

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