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Troisième trimestre (entre avril et juin)
Épreuve écrite : 2 h
Épreuve orale : 10 min
Coefficient : 2,5 pour l'année de terminale
Compréhension : 10 points
Expression : 10 points
L'organisation de l'épreuve
L'épreuve qui a lieu en terminale comprend :
• compréhension de l'oral, compréhension de l'écrit, expression écrite ;
• expression orale.
La compréhension de l'oral
Il s'agit d'un document audio ou audiovisuel d'une durée d'une minute trente maximum. Trois écoutes sont proposées, à l'issue desquelles il faut rédiger un compte rendu en français.
Optimiser son écoute
Prenez vos notes directement en anglais. Notez le titre du document en haut de votre feuille et soulignez les mots-clés. Organisez ensuite votre prise de notes en trois colonnes : une pour chacune des écoutes. Ainsi, vous pourrez ajouter les éléments manquants au même niveau horizontal. Ne cherchez pas à tout transcrire : utilisez une prise de notes télégraphique sans hésiter à coder vos notes à l'aide de lettres (ex. : S1 = speaker one).
Rédiger le compte rendu
À l'issue des trois écoutes, relisez attentivement vos notes, puis prenez le temps d'analyser la nature du document, la thématique et le public auquel il s'adresse. Rédigez en utilisant la consigne détaillée comme plan pour ne rien oublier. Relisez-vous pour contrôler la qualité de votre français.
La compréhension de l'écrit
L'objectif est de vérifier que vous êtes capable de comprendre un document et de l'expliquer avec vos propres mots. Il ne faut surtout pas paraphraser ou citer le texte (sauf si on vous demande expressément de prélever une citation).
Au brouillon : analyser un document factuel
Pour un document factuel comme un article de presse, le titre a toute son importance car il résume la teneur du texte. L'organisation du document en paragraphes vous sera une aide précieuse, car à chacun correspond une idée précise souvent annoncée dans la première phrase. Il convient de :
• relever l'organisation du texte et rechercher les éléments d'articulation (mots de liaison) pour déterminer comment s'enchaînent les idées : y a-t-il une opposition entre deux idées ? Ou plutôt un complément d'information ? ;
• se demander pour chaque affirmation s'il s'agit d'une information factuelle, d'une information relayée par une tierce personne ou d'un commentaire de l'auteur. Cela vous permettra de percevoir le degré d'objectivité du journaliste.
Au brouillon : analyser une œuvre de fiction
Pour analyser une œuvre de fiction, plusieurs étapes sont nécessaires :
• repérer les personnages et le cadre. Attention : la date de parution de l'œuvre ne correspond pas forcément à l'époque du récit ; il faut donc chercher d'autres indices ;
• analyser la voix narrative : s'agit-il d'un narrateur omniscient ou non ?
• identifier la nature des passages : description physique, récit d'actions, commentaire du narrateur, introspection d'un personnage, dialogue direct ou indirect ;
• rechercher la structure de l'ensemble, en se rappelant que si l'auteur s'est donné la peine de formuler une phrase, celle-ci doit véhiculer une information ou une impression ;
• se poser la question de l'intention de l'auteur : quel est le message ultime de cet extrait de son œuvre ?
Répondre aux questions
Avant de commencer à répondre, surlignez dans le texte, en couleurs différentes, les passages qui correspondent à chaque réponse. Il est très important de ne pas reproduire le document. Prenez donc le temps de réfléchir à des synonymes et à des tournures alternatives : votre travail sur le même axe vous a fourni des ressources linguistiques et culturelles. Ne cherchez pas à formuler vos idées en français pour ensuite les traduire : mieux vaut dire les choses dans un anglais simple que de procéder à des calques désastreux.
Relisez attentivement vos réponses pour contrôler leur cohérence par rapport à la question posée et la qualité de votre anglais.
L'expression écrite
Elle évalue votre capacité à décrire, raconter, expliquer ou argumenter selon plusieurs formats d'écrit : article de presse, compte rendu, récit narratif, dialogue, messagerie électronique, blog, etc. Il faut connaître les spécificités de chaque format : éléments paratextuels, construction, tonalité, registre. L'évaluation porte à la fois sur :
• la qualité de la langue (richesse lexicale et précisions grammaticale et orthographique) ;
• le contenu (cohérence par rapport à la consigne, cohésion interne, richesse des idées véhiculées).
L'analyse de la consigne
Pour commencer, identifier la thématique, le format demandé et votre rôle en tant que rédacteur (on peut vous demander d'adopter une certaine posture). Bien souvent, la tâche est liée au contenu de l'activité de réception. Évitez toutefois de prélever des phrases du document de compréhension : seule votre expression personnelle est évaluée.
Au brouillon
Pour la langue, il faut faire particulièrement attention :
• au choix du temps : présent, prétérit, present perfect ? ;
• aux domaines lexicaux ;
• aux mots de liaison.
Pour le contenu, il faut organiser vos idées de différentes manières :
• pour argumenter, rédigez une introduction suivie par au moins deux paragraphes (qui peuvent présenter le pour et le contre, ou des arguments allant dans le même sens sous des éclairages différents), puis par une conclusion ;
• pour narrer un récit, pensez au déroulé de l'action, à la description du cadre et des personnages et à l'ordre de leur présentation ;
• pour rédiger une conversation, réfléchissez d'abord au point de départ et au point d'arrivée. Trouvez ensuite des idées pour le corps de l'échange qui vous permettent de recourir à une langue riche et variée.
La rédaction
Il faut contrôler pendant la rédaction et la relecture :
• la cohérence du contenu ;
• la précision grammaticale ;
• la richesse lexicale (l'utilisation de synonymes).
L'expression orale
Il s'agit d'un entretien individuel de dix minutes (sans temps de préparation). L'examinateur propose un choix entre trois axes culturels du programme et suggère des pistes de discussion à l'aide de deux supports : deux documents iconographiques, deux citations, ou un document iconographique et une citation. Vous avez cinq minutes pour expliquer quel support exprime le mieux les enjeux de l'axe culturel choisi. Le reste du temps est consacré à des questions sur le travail réalisé sur cet axe.
Travailler de séquence en séquence
Pour progresser en langues, comme en sport, il faut pratiquer, s'entraîner, analyser ses faiblesses, travailler pour les renforcer et se surpasser. Sans fournir des efforts de révision, vous ne pouvez espérer atteindre le niveau attendu en terminale (B2 pour LVA, B1 pour LVB). Plutôt que d'attendre la veille d'une épreuve pour réviser, prenez l'habitude d'assimiler au fur et à mesure. Une bonne méthode est de réviser systématiquement en prévision de l'évaluation de fin de séquence.
Comment réviser le cours ?
Il faut revoir toutes les nouveautés de la séquence :
• le lexique lié au nouvel axe (du point de vue phonologique et orthographique) ;
• les structures et tournures nouvelles ;
• les spécificités d'un nouveau format de document ;
• les idées en lien avec la problématique traitée.
Il ne suffit pas de relire ses notes pour apprendre : l'assimilation se fait lorsque votre cerveau agit pour traiter les informations. Il faut donc trouver la méthode qui vous convient. Cela peut se faire en écrivant : une liste de vocabulaire, une règle de grammaire, le schéma d'un type de format. Vous pouvez aussi les réciter à voix haute, éventuellement en vous enregistrant, ou bien les chanter, les transformer en rap. Sinon, vous pouvez les représenter de manière graphique. Vous pouvez aussi faciliter la mémorisation en associant ce que vous voulez apprendre à autre chose que vous maîtrisez déjà.
Comment travailler vos points faibles ?
Il faut travailler sur vos points faibles (apparus lors de la dernière évaluation ou en cours de séquence), notamment :
• la précision grammaticale ;
• la richesse lexicale ;
• des difficultés dans une ou plusieurs activités langagières.
Plus vous analyserez les erreurs commises, plus vous progresserez. Une mauvaise note ne donne pas envie de regarder de près sa copie, pourtant c'est exactement ce qu'il faut faire.
Identifier clairement le(s) problème(s). Faites une check-list pour développer votre vigilance.
La compréhension de l'oral
Il faut développer l'oreille pour mieux comprendre les spécificités phono-articulatoires de l'anglais. Cela peut se faire chez vous en visionnant vos séries préférées et des films en anglais. Au début, mettez les sous-titres en anglais pour pouvoir comparer ce que vous entendez avec la manière dont cela s'écrit. N'hésitez pas à noter les écarts de graphie-phonie qui vous surprennent : ce sont ceux-là qui vous échappent encore. Dans un deuxième temps, supprimez les sous-titres et remettez-les en cas de difficulté.
Vous trouverez plusieurs entraînements à la compréhension de l'oral niveau B2 sur le site du British Council qui propose une aide au moyen d'une activité préparatoire et deux activités d'écoute à partir du même enregistrement.
La compréhension de l'écrit et l'expression écrite
Pour vous entraîner à la compréhension de l'écrit, vous pouvez faire les exercices proposés par le British Council. Commencez avec le niveau B2 pour gagner en confiance, mais passez rapidement aux sujets du niveau C1, qui correspondent davantage aux types de documents proposés pour les épreuves du baccalauréat en anglais. Privilégiez les thématiques en lien avec les axes que vous avez étudiés.
Pour l'expression écrite, privilégiez les exercices qui vous font travailler à partir d'un modèle d'écrit ciblé.
L'expression orale
On progresse en faisant des erreurs : personne ne s'attend à ce que vous parliez comme un anglophone. Saisissez toutes les occasions qui se présentent pour vous exercer. Trop timide pour prendre la parole devant vos camarades de classe ? Soit. Faites-le en vous enregistrant.