La solidarité pour faire face aux risques sociaux et de la vie (l'exemple de la Sécurité sociale)


Fiche

I. Que sont les risques sociaux ?
Les risques sociaux sont des événements difficiles de la vie qui touchent tout le monde, comme la maladie, les accidents, la perte d'emploi ou les problèmes liés à l'âge. Quand surviennent ces événements, les personnes risquent de ne pas pouvoir y faire face seules, car le coût peut être très élevé. C'est pourquoi il existe des protections collectives pour aider ceux qui sont touchés.
La Sécurité sociale, créée en France en 1945, est un exemple important de cette protection. À l'origine, au xixe siècle, seules les personnes aisées pouvaient se protéger grâce à leur épargne ou leur appel aux assurances privées qui étaient coûteuses et excluaient les plus pauvres.
L'État a donc mis en place un système juste et solidaire : chacun cotise selon ses moyens mais reçoit une protection égale. La Sécurité sociale, les Caisses d'allocations familiales ou les organismes de retraite sont des piliers de l'égalité des droits et de la fraternité. Avec l'action de l'État, ces organismes assurent à chacun, notamment aux enfants, le droit à la santé, à l'éducation et à l'accès aux loisirs.
II. Une solidarité prise en charge par la nation
La Sécurité sociale est financée par les cotisations sociales. Ce sont des sommes d'argent payées à la fois par les travailleurs et leurs employeurs. L'argent est confié à des caisses spécialisées, indépendantes du budget de l'État. Ces caisses remboursent les soins médicaux, versent les retraites et distribuent les allocations familiales. Le système repose donc sur la solidarité. Les actifs (personnes en âge de travailler et de disposer d'un revenu tiré du travail) financent un système qui permet à tous, y compris aux inactifs (enfants, retraités, etc.) de disposer d'une protection sociale.
Pour protéger la santé de tous, l'État organise des campagnes de prévention (vaccinations, alimentation équilibrée, etc.) financées par les impôts. Il agit avec l'administration, les associations et les professionnels de santé. Par exemple, le PNNS (Programme national nutrition santé) donne des conseils pour bien manger.
Chaque citoyen doit agir pour sa santé et celle des autres. Par exemple, le don du sang ou d'organes permet de sauver des vies. Se faire vacciner permet à l'organisme de développer des anticorps contre un virus, et donc de se protéger, mais cela réduit aussi les risques de propagation du virus. Dès la 5e, l'État propose la vaccination contre les papillomavirus. Ces virus peuvent provoquer des cancers (chez les femmes principalement) ; mais en vaccinant aussi les garçons, on évite la transmission.
À retenir :
1. Les risques sociaux concernent tout le monde et nécessitent une protection collective.
2. La Sécurité sociale, créée en 1945, est financée par des cotisations sociales.
3. L'État, les associations et les citoyens contribuent à la santé publique.
Définitions importantes :
Risques sociaux : événements qui entraînent une perte de revenus ou des dépenses élevées (maladie, accident, vieillesse, etc.).
Sécurité sociale : système solidaire qui aide les personnes à faire face aux risques sociaux.
Cotisations sociales : argent versé par les salariés et leurs employeurs pour financer la Sécurité sociale.
Solidarité nationale : entraide organisée par l'État, les collectivités et les associations pour accompagner, aider et protéger les citoyens.
Prévention sanitaire : ensemble des actions menées pour éviter ou réduire les maladies.
Protection sociale : système protégeant les personnes contre les risques de la vie, comme la maladie, le chômage, la vieillesse ou les accidents. Il garantit un revenu et un accès aux soins en cas de difficulté, et il est financé principalement par les cotisations sociales et les impôts.
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