Étudier le rythme d'un poème


Fiche

• Écoutons l'alexandrin suivant :
 
Plus l'offenseur
/ m'est cher //
 
(4)
(2)
 
et plus grand
/ (e) est l'offense.
 
(3)
(3)

On y repère :
  •  une coupe principale, appelée césure, au milieu du vers : elle le divise en deux hémistiches de 6 syllabes ;
  •  des coupes secondaires qui partagent chaque hémistiche en groupes rythmiques de 2, 3 ou 4 syllabes.
• Le poète peut jouer librement sur les coupes.
• Il peut pratiquer un rejet : un ou deux mots sont alors rejetés sur le vers suivant.
« Mais tout n'est pas détruit et vous en laissez vivre
Un… Votre fils, Seigneur, me défend de poursuivre. »
Racine

• Il peut créer un enjambement : la phrase se poursuit sur tout le vers suivant.
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